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SoShinAdministratrice
Date d'inscription : 11/02/2009
Mouryou no Hako
17.08.10 20:04
Mouryou no Hako
* Année de production : 2008
* Studio : Madhouse Production
* Genres : mystère, fantastique, drame
* Auteurs : Kyougoku Natsuhiko (scénario), Shimizu Aki (dessin)
* Première diffusion : du 7 Octobre 2008 au 30 Décembre 2008
* Durée : 13 épisodes de 23 minutes
Synopsis
Kanoko, une jeune lycéenne, tombe du quai à l’arrivée d’un train alors qu’elle est accompagnée de son amie Yoriko. L’inspecteur Kiba enquête sur les faits : s’agit-il d’un accident, d’une tentative de meurtre ou de suicide ? Les parents proches de la jeune fille décident de l’emmener dans un hôpital mystérieux afin de l’opérer mais Kanoko disparaît de manière subite et spectaculaire. A-t-elle été enlevée ou est-elle montée aux cieux en prenant une apparence angélique, une thèse défendue par son amie Yoriko ?
Quels rapports cette affaire a-t-elle avec les fantaisies macabres d’un écrivain psychopathe et les membres de corps humains que l’on retrouve un peu partout dans de petites caisses ?
SITE OFFICIEL
Fansub
Taiicho Fansub
* Année de production : 2008
* Studio : Madhouse Production
* Genres : mystère, fantastique, drame
* Auteurs : Kyougoku Natsuhiko (scénario), Shimizu Aki (dessin)
* Première diffusion : du 7 Octobre 2008 au 30 Décembre 2008
* Durée : 13 épisodes de 23 minutes
Synopsis
Kanoko, une jeune lycéenne, tombe du quai à l’arrivée d’un train alors qu’elle est accompagnée de son amie Yoriko. L’inspecteur Kiba enquête sur les faits : s’agit-il d’un accident, d’une tentative de meurtre ou de suicide ? Les parents proches de la jeune fille décident de l’emmener dans un hôpital mystérieux afin de l’opérer mais Kanoko disparaît de manière subite et spectaculaire. A-t-elle été enlevée ou est-elle montée aux cieux en prenant une apparence angélique, une thèse défendue par son amie Yoriko ?
Quels rapports cette affaire a-t-elle avec les fantaisies macabres d’un écrivain psychopathe et les membres de corps humains que l’on retrouve un peu partout dans de petites caisses ?
SITE OFFICIEL
Fansub
Taiicho Fansub
- SoShinAdministratrice
- Date d'inscription : 11/02/2009
Re: Mouryou no Hako
17.08.10 20:45
Mon avis, rédigé à chaud le 2 Janvier dernier :
"Autant le dire tout de suite : j'ai beaucoup aimé cette adaptation d'une nouvelle de (...). Et pourtant, c'était mal parti..... Nous commençons en effet avec ce qui semble être une historiette adolescente : deux jeunes filles entretenant une relation pour le moins étrange, teintée de mysticisme et de réincarnation. Au bout de 4 épisodes, j'ai sérieusement failli lâcher, mal à l'aise face aux personnages (surtout Kanoko que je trouvais flippante dans le mauvais sens du terme) et embrouillée par un puzzle dispersé qui, pire, semblait dénué de sens (quand j'vous disais que c'était mal parti
). Mais tour de force incroyable, en quelques épisodes, les scénaristes transforment cela en intrigue policière. Ou plus exactement, la dimension surnaturelle et mystique initiale s'enrichit d'un suspens très bien entretenu autour d'un meurtrier en série.
"Mouryou No Hako" pourrait se traduire par "le démon de la boîte", titre métaphorique que l'on apprend progressivement à saisir. Car l'allégorie de l'esprit maléfique prenant possession du moindre coin sombre n'est ni plus ni moins que la métaphore de l'esprit humain dont les zones d'ombres et les félures finissent par l'amener à des actes irréparables. Ainsi, se trouvent réunies en un titre la dimension spirituelle et la réalité humaine exploitées par l'animé. Quand on dit que les mythes ne sont souvent que des métaphores de l'être humain...... L'âme n'est qu'une boîte, menacée par le "mouryou".
Au-delà du message qui se dégage en filigrane, j'ai adoré la gestion du rythme, même s'Il est vrai que les arabesques chronologiques (^^) sont parfois difficiles à remettre en ordre (et d'ailleurs, maintenant que je connais le fin mot de l'histoire, il faudrait que je revois la série pour mettre au clair la chronologie des faits). Seuls les deux derniers épisodes peuvent sembler un peu "plats", mais il fallait bien un exposé de 2x20 minutes pour comprendre toutes les clés de l'affaire
Et puis, j'ai aussi aimé le télescopage entre l'univers de l'écrivain et la réalité des faits. Car, sans trop en dire (à bas les spoilers....), on constate que le travail du romancier (Segukuchi-san) se recoupe dans une certaine mesure avec la psychologie du meurtrier. Ou l'inverse ? (question purement rhétorique car la réponse est "oui" ). Cette dimension donne du sens à certaines scènes dont on a l'impression au départ qu'elles sont des FB, mais qui se révèlent par la suite traduire le monde intérieur des deux hommes.
Bref, un animé déconcertant mais qui vaut le détour !"
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Vous le voyez par le mini-pavé ci-dessus, cet animé m'a inspirée
^^
"Autant le dire tout de suite : j'ai beaucoup aimé cette adaptation d'une nouvelle de (...). Et pourtant, c'était mal parti..... Nous commençons en effet avec ce qui semble être une historiette adolescente : deux jeunes filles entretenant une relation pour le moins étrange, teintée de mysticisme et de réincarnation. Au bout de 4 épisodes, j'ai sérieusement failli lâcher, mal à l'aise face aux personnages (surtout Kanoko que je trouvais flippante dans le mauvais sens du terme) et embrouillée par un puzzle dispersé qui, pire, semblait dénué de sens (quand j'vous disais que c'était mal parti
). Mais tour de force incroyable, en quelques épisodes, les scénaristes transforment cela en intrigue policière. Ou plus exactement, la dimension surnaturelle et mystique initiale s'enrichit d'un suspens très bien entretenu autour d'un meurtrier en série."Mouryou No Hako" pourrait se traduire par "le démon de la boîte", titre métaphorique que l'on apprend progressivement à saisir. Car l'allégorie de l'esprit maléfique prenant possession du moindre coin sombre n'est ni plus ni moins que la métaphore de l'esprit humain dont les zones d'ombres et les félures finissent par l'amener à des actes irréparables. Ainsi, se trouvent réunies en un titre la dimension spirituelle et la réalité humaine exploitées par l'animé. Quand on dit que les mythes ne sont souvent que des métaphores de l'être humain...... L'âme n'est qu'une boîte, menacée par le "mouryou".
Au-delà du message qui se dégage en filigrane, j'ai adoré la gestion du rythme, même s'Il est vrai que les arabesques chronologiques (^^) sont parfois difficiles à remettre en ordre (et d'ailleurs, maintenant que je connais le fin mot de l'histoire, il faudrait que je revois la série pour mettre au clair la chronologie des faits). Seuls les deux derniers épisodes peuvent sembler un peu "plats", mais il fallait bien un exposé de 2x20 minutes pour comprendre toutes les clés de l'affaire
Et puis, j'ai aussi aimé le télescopage entre l'univers de l'écrivain et la réalité des faits. Car, sans trop en dire (à bas les spoilers....), on constate que le travail du romancier (Segukuchi-san) se recoupe dans une certaine mesure avec la psychologie du meurtrier. Ou l'inverse ? (question purement rhétorique car la réponse est "oui"
). Cette dimension donne du sens à certaines scènes dont on a l'impression au départ qu'elles sont des FB, mais qui se révèlent par la suite traduire le monde intérieur des deux hommes.Bref, un animé déconcertant mais qui vaut le détour !"
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Vous le voyez par le mini-pavé ci-dessus, cet animé m'a inspirée
^^
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